dimanche 16 juin 2019

Panpsychisme et théories apparentées

Définition générale

Dans sa définition générale d'attribution de l'esprit à tout ce qui existe, le panpsychisme peut recouvrir des positions différentes, voire incompatibles entre elles, selon la conception que l'on se fait de ce qui existe vraiment ou de ce qu'est l'esprit2.
Ceux parmi les partisans du panpsychisme qui admettent, par exemple, l'existence d'entités fondamentales telles que les électrons ou les photons accordent un certain esprit – ou proto-esprit – à ces particules physiques élémentaires. A contrario, ceux parmi eux qui rejettent l'idée qu'il existe vraiment des choses comme les forêts, les amas d'étoiles ou les sociétés humaines – parce qu'il ne s'agirait là que de constructions conceptuelles formées à partir de certains éléments comme les arbres, les étoiles ou les êtres humains – refusent d'attribuer un esprit à ces systèmes complexes.
De plus, la question se pose dans le cadre du panpsychisme de savoir exactement ce que l'on entend par esprit, ou par conscience, et il revient aux partisans de cette conception d'élucider le rapport entre l'esprit et l'expérience subjective.

Panpsychisme et microphysique

Dans le contexte de la physique contemporaine, le panpsychisme recouvre deux positions métaphysiques distinctes3 :
  1. Les particules élémentaires – électrons, quarks, photons, etc. – dont certaines entrent dans la composition des organismes auxquels on attribue une conscience, possèdent à un degré élémentaire ou minimal une dimension psychique qui est constitutive de l'esprit de ces organismes. Thomas Nagel, par exemple, définit le panpsychisme comme « la théorie selon laquelle les constituants physiques ultimes de l'univers ont des propriétés mentales, qu'ils soient ou non des parties d'organismes vivants »4.
  2. Les éléments fondamentaux de la réalité – qu'il s'agisse de particules, de champs de force ou de tout autre élément physique – sont une forme élémentaire d'esprit ou de conscience. La conscience constitue alors l'essence même de la réalité physique.
La première position attribue la conscience aux entités fondamentales de la nature, ainsi qu'aux organismes constitués de ces entités (mais pas à leurs agrégats) ; la seconde caractérise ces entités comme étant de nature mentale, et c'est toute la réalité physique qui, de fait, est identifiée à la conscience. Cette dernière position est associée à une forme de « mystérianisme », autrement dit, à l'idée que les concepts de la physique (masse, énergie, spin, etc.) ne décrivent pas les propriétés intrinsèques des choses – leur contenu – mais seulement les relations ou la structure dans lesquelles elles sont engagées.
Bien que la forme de conscience qui est ainsi attribuée ou identifiée aux constituants ultimes du monde soit simple et très limitée, elle ne se distingue pas essentiellement de la nôtre. Pour le partisan du panpsychisme, il n'y a pas de différence de nature qui soit radicale entre les différentes formes de conscience ; il existe entre elles essentiellement une différence de degré – parfois très grande.

« Proto-panpsychisme 

Si le panpsychisme semble indissociable à première vue de la thèse de l'omniprésence de l'esprit, il est pourtant logiquement possible de soutenir certaines versions ou variantes modérées du panpsychisme selon lesquelles l'esprit proprement dit est un phénomène qui – non seulement n'est pas universel – mais est au contraire relativement rare. Dans ce cas, une distinction sera opérée entre les propriétés spécifiquement mentales – associée à l'expérience subjective des organismes les plus complexes – et les propriétés proto-mentales communes dans la nature. C'est sur la base de ces dernières qu'émergent les propriétés mentales de niveau supérieur2. Cette forme de panpsychisme fait appel à la notion d'émergence pour rendre compte du développement des propriétés proto-mentales en caractéristiques mentales à part entière. Il ne s'agit toutefois pas d'émergence au sens fort du terme puisque les caractéristiques spécifiquement mentales qui émergent ne sont pas de nature différente de celles qualifiées de « proto-mentales ».

Panpsychisme et théories apparentées

Le panpsychisme doit être distingué de certaines croyances ou théories apparemment proches, notamment de l'animisme, de l'hylozoïsme, du panthéisme et du panenthéisme1 :
  1. L'animisme, au sens le plus courant du terme, est un système de croyances selon lequel tous les êtres naturels possèdent une forme d'intelligence et d'intentionnalité comparables à l'esprit humain. Cette idée est associée aux mythes et aux premières religions. Dans le cadre du paganisme, par exemple, les plantes et les animaux ont une âme, les planètes et les étoiles sont gouvernées par des intelligences, etc.
  2. L'hylozoïsme est la théorie ou doctrine d'après laquelle tous les êtres de la nature sont plus ou moins vivants, sans nécessairement avoir des sensationsou des expériences. Cette idée remonte à la philosophie de l'Antiquité, période durant laquelle la notion de vie était définie non pas comme une capacité à ressentir subjectivement certaines choses mais plutôt comme une capacité à se mouvoir de façon autonome (principe interne de mouvement chez Aristote par exemple)
  3. Le panthéisme identifie l'ensemble de la nature à Dieu. La nature y est alors interprétée comme une totalité organisée dont l'unité ne peut être comprise qu'à travers la notion de Dieu. Certains philosophes classés comme panpsychistes considèrent que Dieu signifie l'Univers en son entier (SpinozaHaeckel), et adhèrent de fait à une forme de panthéisme. Mais le panthéisme ne se prononce pas lui-même sur la nature – mentale ou non – des entités individuelles, à la différence du panpsychisme.
  4. Le panenthéisme est la position théologique selon laquelle Dieu pénètre ou réside dans chaque chose. Elle est aujourd'hui représentée par le philosophe et théologien Charles Hartshorne. Dieu serait omniprésent, et constituerait l'essence de toute chose. Ainsi comprise, cette essence participe de la nature de Dieu lui-même ; elle ne caractérise donc pas la nature des choses individuellement. Pour cette raison au moins, cette position ne doit pas 

Le poids du politique permettre à la Californie d’équiper en masse les particuliers, incitations fiscales à l’appui.

Le poids du politique

14Le modèle de valorisation de l’innovation inventé par la Silicon Valley au bénéfice de la Californie tout entière n’est pas le seul élément expliquant pourquoi le Golden State est si performant dans ce domaine et sa croissance économique si forte. Cette efficacité a été renforcée par des facteurs extérieurs, certains anciens, d’autres plus récents.
15Parmi ceux-ci, la dimension politique – en particulier le rôle joué par le gouverneur depuis son élection il y a sept ans – est incontestable. Acteur et chef d’entreprise comblé, Arnold Schwarzenegger s’est fait élire après une campagne éclair sur un thème improvisé mais qui s’est révélé visionnaire : favoriser l’innovation technologique pour faire de la Californie l’endroit le plus favorable au développement durable de la planète. « La Californie a inventé le futur à plusieurs reprises, nous allons le faire à nouveau », avait-il déclaré, il y a cinq ans déjà, à une nuée de journalistes réunis près de Los Angeles pour le lancement de son programme Hydrogen Superhighway Network.
16En réalité, cette ambition était doublement visionnaire. D’un point de vue environnemental, en 2003, le sujet climatique n’était pas autant d’actualité qu’aujourd’hui. Et pourtant, pour des raisons environnementales, Arnold Schwarzenegger a prolongé une tradition californienne datant des années 1970 lorsque l’État avait voté un premier Clean Air Act. Pendant ses deux mandats successifs, le gouverneur impose des réductions de gaz toxiques aux constructeurs automobiles – comme nulle part ailleurs aux États-Unis –, protège de nombreux sites naturels, interdit des forages pétroliers off shore et surtout impose une modernisation du réseau électrique. Une modernisation fondée sur l’efficacité énergétique qui aura évité à l’État de construire la moindre centrale depuis plus de dix ans, alors que la consommation augmente régulièrement du fait de la croissance économique.
17Aucun gouverneur aux États-Unis n’est plus actif que lui pour favoriser les énergies renouvelables. Il a récemment lancé le programme « Un million de toits solaires », qui doit permettre à la Californie d’équiper en masse les particuliers, incitations fiscales à l’appui.
18L’autre aspect visionnaire de son approche écologique tient au fait qu’elle s’appuie à la fois sur la stimulation de l’innovation technologique et sur la conviction – qu’il va progressivement faire passer auprès du tissu économique californien – que le développement durable n’est pas un fardeau pour les entreprises. Au contraire, c’est un gisement de croissance. Un credo diamétralement opposé à celui du locataire de la Maison-Blanche de l’époque, George Bush, qui a obstinément refusé de ratifier le protocole de Kyoto, persuadé qu’il réduirait la compétitivité des entreprises américaines. En effet, l’ensemble de l’action politique du gouverneur californien – aussi bien les lois et les règlements que les décisions d’ordre fiscal favorables aux énergies renouvelables – a grandement contribué à aider la Californie à se positionner en champion mondial de l’innovation verte.
19Et, de fait, la Silicon Valley a pris la tête de ce mouvement, lançant ainsi un de ces cycles d’innovation dont elle a le secret. On peut estimer que le mouvement a été véritablement lancé fin 2007, lorsque le tout nouveau prix Nobel de la paix, Al Gore, fut l’invité vedette d’une conférence consacrée aux conséquences possibles du changement climatique. Devant la crème des spécialistes de l’innovation, mais également des grands décideurs politiques et économiques de la région, l’ancien vice-président de Bill Clinton a dévoilé la manière dont il entendait poursuivre son action pour le développement durable. Une tâche, à ses yeux, bien plus captivante qu’une nouvelle course à la Maison-Blanche. Al Gore est aujourd’hui investisseur, associé de l’une des plus prestigieuses firmes locales de capital-risque, Kleiner Perkins Caufield & Byers (kpcb). Depuis un quart de siècle, celle-ci fait la pluie et le beau temps dans le financement de l’innovation technologique américaine.
20En personnifiant son engagement résolu à travers le recrutement d’Al Gore, kpcb confirme que la course à l’innovation se mène autant sur le terrain politique que financier. De fait, l’influence politique de la Silicon Valley sur l’innovation verte américaine a largement déteint sur le nouveau président américain lui-même. Bien avant son élection à la Maison-Blanche, alors qu’il venait souvent en Californie pour se familiariser avec les mécanismes de l’innovation technologique, les élites locales ont patiemment aidé Barack Obama à se forger une conviction sur l’action à mener en faveur des énergies renouvelables, puis à construire le programme qu’il a proposé pendant sa campagne, un programme qui prévoit 150 milliards de dollars d’investissements publics sur dix ans et la création de 5 millions d’emplois « verts », ainsi que l’instauration de Bourses où s’échangeraient des droits à polluer, dont le rendement financerait également les clean tech[1][1]Abréviation de clean technology, technologies propres..
21Ce programme, désormais en cours d’exécution, va constituer un retour sur investissement pour les financiers et entrepreneurs locaux, car il les encourage à financer les start-up en technologies propres les plus prometteuses. Plus de la moitié de ces investissements en capital-risque clean tech aux États-Unis viennent désormais de Californie. « Les technologies propres font la force de la Silicon Valley : d’importants programmes de recherche académique, des talents scientifiques adaptés, une main-d’œuvre compétente et bien formée », explique Vinod Khosla, considéré comme l’investisseur le plus influent dans ce domaine.
Pragmatique, la Silicon Valley s’appuie en priorité sur ses points forts, c’est pourquoi elle s’est focalisée notamment sur l’énergie solaire. Le mode de production des panneaux solaires nécessite du silicium, donc des semi-conducteurs, dont la Silicon Valley reste la capitale mondiale. Le savoir-faire industriel local et les ressources humaines disponibles ont ainsi permis à de grands acteurs de ce secteur, comme SunPower par exemple, de racheter récemment une usine de semi-conducteurs et de la convertir à la production de panneaux solaires.
Quant aux champions locaux de high-tech, ils ont pris le train en marche, quand ils ne l’ont pas précédé. Google a été certes l’un des premiers à couvrir son siège social de panneaux solaires – en aidant au passage ses salariés à s’équiper eux-mêmes –, mais la compagnie finance abondamment les start-up vertes et les programmes d’efficacité énergétique. Rien de surprenant, finalement, à ce que son pdg, Eric Schmidt, soit devenu l’un des conseillers officiels de Barack Obama en matière de développement durable.

la voiture sans conducteur en CALIFORNIE

Nouveau feu vert pour les voitures sans conducteur en Californie. Lundi 26 février, les autorités de l’Etat américain le plus peuplé ont assoupli leur réglementation dans ce domaine, autorisant les essais sans la présence d’un opérateur derrière le volant prêt à reprendre le contrôle du véhicule en cas d’urgence. Cette décision ouvre la voie au lancement de réseaux de taxis autonomes, promis notamment en 2018 par Google et en 2019 par General Motors.
Les nouvelles règles, qui entreront en vigueur le 2 avril, prévoient plusieurs garde-fous. Les sociétés souhaitant mener des tests devront demander un nouveau permis auprès du Department of Motor Vehicles (le département des véhicules motorisés,la voiture sans conducteur


Elles devront aussi mettre en place un système de contrôle à distance, avec à un opérateur pouvant prendre les commandes, ou encore un « plan d’interaction » avec les forces de l’ordre, notamment pour leur permettre de désactiver la fonction autonome. Par ailleurs, une autre autori­sation sera nécessaire pour transporter des passagers payants.

jeudi 13 juin 2019

Les théoriciens ont prédit

Les théoriciens ont prédit que lorsque les étoiles à neutrons entrent en collision, elles devraient donner
les ondes gravitationnelles et les rayons gamma, ainsi que de puissants jets émettant de la lumière
à travers le spectre électromagnétique. Le sursaut gamma détecté par
Fermi et confirmé peu après par l'Agence spatiale européenne.
l’observatoire gamma INTEGRAL, est ce que l’on appelle une courte sursaut gamma;
les nouvelles observations confirment qu’au moins quelques courtes sursauts gamma sont

généré par la fusion de neutron

to go on: http://www.virgo-gw.eu/docs/GW170817/GW170817_press_release_en.pdf

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